Je suis une femme migrante

Mis à jour le 17/03/2022

Les discriminations envers les femmes sont nombreuses mais les femmes issues de l’immigration en sont davantage victimes. Elles peuvent être de tout ordre : difficulté à obtenir un logement, accès au soin et à l’emploi plus compliqué…
La barrière de la langue peut complexifier l'ancrage socio-culturel. Cela conduit ces femmes vers un certain isolement, elles sont souvent seules et n’ont pas de réseau de connaissances pour les aider (pour la garde de leur.s enfant.s par exemple). Elles n’ont pas non plus suffisamment connaissance de leurs droits ou des institutions françaises. Enfin, du fait de l’isolement, les violences que peuvent subir ces femmes au sein de leur foyer sont souvent invisibilisées.

Or, une personne étrangère, autorisée à séjourner en France au motif qu’elle est le.la conjoint.e d’un.e Français.e ou d’un.e ressortissant.e étranger.e en séjour régulier, qui décide de rompre sa vie maritale en raison des violences subies dans le cadre conjugal ou familial, ne peut se voir retirer son titre de séjour ou empêcher d’en obtenir le renouvellement y compris lorsque la personne victime a déjà fait l’objet d’un avis de reconduite à la frontière. Cela s’applique lorsque les violences subies par la victime sont attestées par un dépôt de plainte ou si la victime détient une ordonnance de protection.

Si vous êtes victimes d'un mariage forcé, la Loi vous protège. Appelez le 3919.
Si vous êtes une personne majeure, demandez une ordonnance de protection au juge aux affaires familiales.
Si vous êtes une personne mineure, écrivez au : mariageforce.fae@diplomatie.gouv.fr.
Pour plus d'informations, rendez-vous ici.

Plusieurs associations existent pour obtenir de l’aide, de l’information :

  • l’ADRIC : cette association, fondée en 2003, développe et fait la promotion de la citoyenneté et de l’égalité en considérant la dimension interculturelle de la société.

> http://www.adric.eu/index.php/qui-sommes-nous
Courriel : adric@adric.eu
Tel : 01 43 36 89 23

  • Le CIDFF : cette association propose une écoute et de l’information concernant l’accès aux droits (droits de la famille, droit pénal, droits des étrangers, droits des biens, droit du travail ou encore droit international)

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Consultez la plaquette d'information du CIDFF pour les primo-arrivantes : ici. Elle est traduite, si besoin, en plusieurs langues (anglais, arabe, mandarin, espagnol, turc, albanais, pashto, georgien et serbe).